Je voudrais d'abord confirmer que cet article n'est pas, d'un point de vue légal, diffamatoire.
Ensuite, je souhaiterai rappeler la proportion exacte des propos que Monsieur Forestier a recopié sur notre blog et publié sans aucun accord, ni écrit, ni oral:
Sur un chapitre de 17 pages, soit 635 lignes, 152 lignes sont un copié-collé du blog mis entre guillemets, 20 lignes sont aussi tirées du blog mais sans guillemets, et enfin, 20 lignes sont un résumé erroné du blog.
J'ajouterai, au risque de me répéter, que la totalité du résumé de notre prise d'otage et de notre libération est plus approximatif que réel puisque totalement monosourcé.
Pour terminer, je trouvais intéressant de publier le lien vers l'article du Télégramme publié suite à la dédicace chez Cheminant, à Vannes. Le problème n'a jamais été que Monsieur Forestier parle de Tanit dans son livre. Même si, évidemment, je n'ai pu le laisser me mettre en couverture de son livre.
Dans cet article, Monsieur Forestier dit ceci: «Je ne pouvais quand même pas parler de piraterie en faisant abstraction de la prise d'otages de la Tanit. Ce serait de la censure. Déjà Chloé Lemaçon est intervenue pour faire retirer la photo prévue pour illustrer la couverture du livre; celle où on voit les pirates braquer les otages. Nous avons accepté de l'enlever par respect pour la famille, mais c'est un cliché de la Marine nationale que nous avions le droit d'utiliser. Je veux bien que l'on recherche l'anonymat mais pas que, comme dans les pays totalitaires, on efface la réalité».
Ce qui m'embête beaucoup dans son livre tient plus à la déontologie due à son métier. Le fait qu'un journaliste, totalement impunément, publie un livre dans lequel il promet de nous confier des secrets alors que ce même livre n'a pas fait l'objet d'une vérification des faits qui y sont écrits. N'est-ce pas la base du métier de journaliste? Vérifier et corroborer ses sources?
Alors, qui fait de la censure? Moi en ne voulant pas apparaître ad vitam en couverture d'un livre auquel je n'apporte, en plus, aucun crédit? Ou Monsieur Forestier que souhaite que je retire mon article du blog?